martes, 26 de junio de 2012

Israel confisca tractores y tanques a familias beduinas-


Español.-
Las Fuerzas de Ocupación de Israel continúan sus políticas de apartheid día tras día. En las últimas horas han confiscados los tanques cisternas y los tractores que las familias beduinas del Valle del Jordán utilizan para abastecerse de agua, ya que las fuentes naturales han sido drenadas hacia las colonias ilegales de Israel y los pozos destruidos o confiscados. Israel utiliza el agua como un arma de guerra contra la supervivencia de los palestinos, ya que además de las necesidades vitales, el agua es necesaria para la economía sustentable de las comunidades beduinas dedicadas desde siempre a la agricultura y al pastoreo.
Algunos voluntarios internacionales se acercaron al lugar e intentaron impedir con sus cuerpos que los vehículos fueran confiscados. Fueron violentamente sacudidos por los soldados, luego confiscaron el pasaporte de una de los voluntarias. Ellas seguían resistiendo, entonando consignas de resistencia.
Los soldados llamaron refuerzos que llegaron inmediatamente, tres vehículos de la policía y cuatro del ejército. Apuntan con sus fusiles y lanzan granadas de estruendo. Liberan el espacio y la maquinaria confiscada puede partir, luego arrestan a tres de las voluntarias internacionales.
Ninguna violencia física o verbal se ejerció contra la presencia de los soldados de Israel, no hubo insultos. Las internacionales simplemente se interpusieron al avance del tractor.

Français.-

L' armée d'occupation israélienne continue quotidiennement ses crimes d' apartheid. Elle vient confisquer les citernes a eau des communautés bedouines de la vallée du Jourdain, les privant d'eau, source vitale, indispensable à la vie. Elle utilise l eau comme arme de guerre contre la population arabe, comme arme économique contre l économie palestinienne et aux profits des colonies et des colons israéliens, comme arme de ségrégation raciale et ethnique avec la volonté affichée de faire partir de la vallée la population locale. Les raisons sécuritaires qui sont perpétuellement avancée ne tiennent pas, est ce qu 'une citerne à eau est une arme qui peut mettre en danger la vie d'un seul israélien ?. A Al Maleh, nous étions là, cinq volontaires internationaux, quatre jeunes femmes suédoises et un francais, présents, témoins.
Les femmes et les enfants font barrage avec leur corps devant le tracteur pour l empêcher de partir, elles viennent nous chercher en renfort, nous nous joignons à eux. Les militaires les écartent violemment, bousculades, cris, pleurs, confisquent le passeport d'une d'entre elles et d'un volontaire. Les femmes résistent, ne cèdent pas, font face à l'engin qui est immobilisé quelques temps. Les fillettes poussent des cris stridents et des slogans de résistance de leur voix aigues d'enfant.
Les militaires appellent du renfort qui arrivent très vite, trois voitures de polices et quatre de l 'armée, ils sont maintenant 3 à 4 fois plus nombreux que les manifestantes. Ils se préparent, se casquent, s'arment de fusils lance grenades, chargent, dégagent l'engin qui peut partir, des coups pleuvent sur les femmes. Ils arrêtent trois internationaux.
Il n'y a eu aucune violence physique et/ou verbale, ni insulte contre les militaires. Les femmes s'opposent simplement en ce mettant devant ou sur les roues du tracteur, le chauffeur – un militaire n a jamais été menacé ce qui rend encore plus criminel les agissements de l'armée d'occupation.

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